Étiquette : ubuntu

3 mai 2018 /

Voici comment faire un petit dock à partir de la barre de lanceurs (Unity Launcher sous 16.04) qui ressemble à ça:

On installe dconf-tools
sudo apt install -y dconf-tools
On peut maintenant personnaliser notre dock

gsettings set org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock extend-height false
gsettings set org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock dock-position BOTTOM
gsettings set org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock transparency-mode FIXED
gsettings set org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock dash-max-icon-size 30
gsettings set org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock unity-backlit-items true

On peut également en profiter pour masquer automatiquement le dock et ainsi profiter pleinement de son écran

Si le résultat ne plaît pas, on peut revenir en arriver avec ces commandes
gsettings reset org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock extend-height
gsettings reset org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock dock-position
gsettings reset org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock transparency-mode
gsettings reset org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock dash-max-icon-size
gsettings reset org.gnome.shell.extensions.dash-to-dock unity-backlit-items
3 mai 2018 /
Mise a jour d'Ubuntu 16.04
sudo apt update && sudo apt dist-upgrade && sudo apt autoremove
Installation d'Ubuntu Manager Core
sudo apt-get install update-manager-core

On vérifie dans le fichier du gestionnaire de mise à jour (/etc/update-manager/release-upgrades) que le paramètre prompt est bien positionné sur « lts » (Prompt=lts)
Si ce n’est pas le cas, changez-le en lts et enregistrez le fichier.

Mise à niveau d'Ubuntu 18.04 LTS
sudo do-release-upgrade -d
31 mai 2017 /

Coté serveur Centreon CES 3.3 (192.168.122.58)

On commence par installer le script check_nrpe:

yum install -y nrpe-plugin

 

Par défaut, la variable $USER1$ qui correspond au répertoire où sont stockés les scripts Centreon, pointe sur /usr/lib/nagios/plugins/, alors que check_nrpe a été installé dans /usr/lib64/nagios/plugins/ . Nous devons donc créer un lien symbolique pour que check_nrpe y soit présent.

ln -s /usr/lib64/nagios/plugins/check_nrpe /usr/lib/nagios/plugins/check_nrpe

 

Sur l’interface web de Centreon, nous allons maintenant configurer la commande check_nrpe.
Pour cela nous allons dans Configuration / Commandes puis on clique sur ajouter:

Dans ligne de commande on met ceci:

$USER1$/check_nrpe -H $HOSTADDRESS$ -p $_SERVICEPORT$ $_SERVICECOMMAND$

Puis on clique sur « Décrire les macro » puis sauvegarder sur le pop-up qui apparaît, pour générer le texte suivant:

MACRO (SERVICE) PORT :
MACRO (SERVICE) COMMAND :

Nous pouvons maintenant créer des services NRPE. Pour cela nous allons dans Configuration / Services / Modèles puis on clique sur Ajouter:

On rempli le formulaire comme ci dessus pour la création d’un service surveillance de la charge système d’un hôte.

On met la « Commande de vérification » sur la commande « check_nrpe« .

La variable PORT contient le port de service de NRPE, 5666.
La variable COMMAND contient la valeur « check_load« .
Cela correspond au nom de la commande sur le serveur cible (dans nrpe.cfg).

L’hôte que l’on souhaite monitorer doit donc avoir cette commande déclarer dans son fichier nrpe.cfg, comme on peut le voir ici:

vi /etc/nagios/nrpe.cfg

.....
command[check_load]=/usr/lib/nagios/plugins/check_load -w 15,10,5 -c 30,25,20
......

 

Puis on va dans l’onglet « Relations » pour lié le modèle à des modèles d’hôtes:

On associe le modèle de service au modèle d’hôte qui fonctionneront avec NRPE comme ci-dessus. Il faudra reproduire la même chose pour chaque service NRPE que l’on désire configurer.

On peut maintenant créer dans Centreon notre première machine à monitorer avec notre service NRPE, « check_load« .

 

Coté client Ubuntu (192.168.0.20)

On installe sur le client Ubuntu le deamon NRPE ainsi que des scipts pour le monitorer:

apt-get install nagios-nrpe-server nagios-plugins

On va autoriser le serveur Centreon dans le fichier de configuration NRPE:

vi /etc/nagios/nrpe.cfg

allowed_hosts=127.0.0.1,192.168.122.58

Puis on démarre le service:

/etc/init.d/nagios-nrpe-server start

ou

systemctl start nagios-nrpe-server

On peut vérifier que le client Ubuntu répond au serveur Centreon avec cette commande (à faire depuis Centreon):

/usr/lib/nagios/plugins/check_nrpe -H 192.168.0.20 -c check_load

OK - load average: 0.06, 0.06, 0.01|load1=0.060;15.000;30.000;0; load5=0.060;10.000;25.000;0; load15=0.010;5.000;20.000;0;

On va maintenant déclarer la machine dans Centreon.
Pour cela on va dans Configuration / Hôtes et on clique sur le bouton ajouter

On rempli le formulaire en ayant spécifié le modèle d’hôte « Serveurs-Ubuntu« .
L’hôte va ainsi hérité du service NRPE que nous avons créer tout à l’heure.

On peut vérifié que le service pour la charge système est bien présent pour notre hôte Ubuntu à monitorer.

Pour cela on va dans Configuration / Services et on clique sur le service de notre hôte:

On vérifie que le « Modèle de service » que l’on souhaite, ici « NRPE_Charge_Système » que l’on a configurer précédemment est bien sélectionné.
On met la « Commande de vérification » sur « check_nrpe« .

On peut vérifier que cela fonctionne depuis le serveur Centreon avec cette commande:

/usr/lib/nagios/plugins/check_nrpe -H 192.168.0.20 -c check_load

Si tous est bon, il ne reste plus qu’a recharger la configuration du Collecteur:

 

Si il n’y à pas d’erreur, on coche également « Déplacer les fichier« , et « Redémarrer l’ordonnanceur »

Puis on clic sur exporter.

 

Coté Client CentOS (192.168.122.172)

Pour installer le deamon NRPE, nous devons passer par les dépôts EPEL:

yum install epel-release -y

Puis

yum -y install nrpe nagios-plugin*

On va autoriser le serveur Centreon dans le fichier de configuration NRPE:

vi /etc/nagios/nrpe.cfg

allowed_hosts=127.0.0.1,192.168.122.58

Puis on démarre le service:

service nrpe start
chkconfig nrpe on

Particularité CentOS 7

systemctl restart nrpe
systemctl enable nrpe
firewall-cmd --permanent --add-port=5666/tcp

 

On va maintenant déclarer la machine CentOS dans Centreon.

En ayant spécifié le modèle d’hôte « Serveurs-CentOS« , l’hôte va ainsi hérité du service NRPE que nous avons créer tout à l’heure.

On peut vérifié que le service pour la charge système est bien présent pour notre hôte CentOS à monitorer.

Pour cela on va dans Configuration / Services et on clique sur le service de notre hôte:

On vérifie que le « Modèle de service » que l’on souhaite, ici « NRPE_Charge_Système » que l’on a configurer précédemment est bien sélectionné.
On vérifie que la « Commande de vérification » est bien « check_nrpe« .

On peut vérifier que cela fonctionne depuis le serveur Centreon avec cette commande:

/usr/lib/nagios/plugins/check_nrpe -H 192.168.122.172 -c check_load

Si tous est bon, il ne reste plus qu’a recharger la configuration du Collecteur:

Si il n’y à pas d’erreur, on coche également « Déplacer les fichier », et « Redémarrer l’ordonnanceur »

Puis on clic sur exporter.

 

10 février 2017 /

Voici comment configurer une agrégation de liens sur les ports Ethernet dans Ubuntu 16.04.
Dans mon cas, j’ai deux cartes (ens160 & ens192) qui formeront une interface d’agrégat (bond0).

L’agrégation peut fonctionner suivant plusieurs modes qui détermineront son fonctionnement:

Mode 0 : Round Robin , équilibrage de charge

La transmission des paquets se fait de façon séquentielle sur chacune des cartes actives dans l’agrégat. Ce mode augmente la bande passante et gère la tolérance de panne.

Mode 1 : Active – passive

Ce mode ne gère que la tolérance de panne. Si une des interfaces est désactivée, une autre du bond prend le relais.

Mode 2 : Balance xor

Une interface est affectée à l’envoi vers une même adresse MAC. Ainsi les transferts sont parallélisés et le choix de l’interface suit la règle : (Adresse MAC de la source XOR Adresse MAC de la destination) modulo nombre d’interfaces.

Mode 3 : Broadcast

Tout le trafic est envoyé par toutes les interfaces

mode 4 : 802.3ad ou LCAP

Ce mode s’appuie sur la norme IEEE 802.3ad Dynamic link aggregation. Toutes les interfaces du groupe sont agrégées de façon dynamique, ce qui augmente la bande passante et gère la tolérance de panne. Cela implique que le switch gère le 802.ad et les interfaces soient compatibles mii-tool et/ou ethtool.

mode 5 : balance-tlb

Adaptive transmit load balancing : seule la bande passante en sortie est load balancée selon la charge calculée en fonction de la vitesse, ceci pour chaque interface. Le flux entrant est affecté à l’interface courante. Si celle-ci devient inactive, une autre prend alors l’adresse MAC et devient l’interface courante.

mode 6 : balance-alb

Adaptive load balancing : ce mode inclut en plus du tlb un load balancing sur le flux entrant et seulement pour un trafic IPV4. L’équilibrage est réalisé au niveau ARP. Le module intercepte les réponses pour y réécrire l’adresse MAC de l’une des interfaces du bond tout en tenant compte des spécificités du protocole ARP. La répartition entre les différentes interfaces, se fait de façon séquentielle ( round robin ).

 

Configuration du noyau via le fichier bonding.conf:

 

vi /etc/modprobe.d/bonding.conf

 

et on y ajoute cela:

alias bond0 bonding
options bonding mode=0 miimon=100 lacp_rate=1

 

Pour afficher les informations du module d’agrégation:

 

modinfo bonding

 

Création de l’interface bond0 :

 

Installation du paquet qui va gérer l’agrégation ifenslave :

apt-get -y install ifenslave

 

Édition du fichier interfaces :

vi /etc/network/interfaces

 

# This file describes the network interfaces available on your system
# and how to activate them. For more information, see interfaces(5).

source /etc/network/interfaces.d/*

# The loopback network interface
auto lo
iface lo inet loopback

# The primary network interface
auto ens160
iface ens160 inet dhcp

devient

# This file describes the network interfaces available on your system
# and how to activate them. For more information, see interfaces(5).

source /etc/network/interfaces.d/*

# The loopback network interface
auto lo
iface lo inet loopback

# The primary network interface
auto ens160
iface ens160 inet manual
bond-master bond0

# The secondary network interface
auto ens192
iface ens192 inet manual
bond-master bond0

auto bond0
iface bond0 inet static
address 10.148.14.244
gateway 10.148.14.1
netmask 255.255.255.0
dns-nameservers 8.8.8.8 8.8.4.4
up /sbin/ifenslave bond0 ens160 ens192
down /sbin/ifenslave -d bond0 ens160 ens192

 

Pour ne pas se retrouver au prochain redémarrage avec ce genre de message:

« A start job is running for raise network interfaces (1 minutes of 5 mins 4 sec) »


il faut éditer ce fichier et modifier la valeur du paramètre « TimeoutStartSec » :

vi /etc/systemd/system/network-online.target.wants/networking.service

[Unit]
Description=Raise network interfaces
Documentation=man:interfaces(5)
DefaultDependencies=no
Wants=network.target
After=local-fs.target network-pre.target apparmor.service systemd-sysctl.service systemd-modules-load.service
Before=network.target shutdown.target network-online.target
Conflicts=shutdown.target

[Install]
WantedBy=multi-user.target
WantedBy=network-online.target

[Service]
Type=oneshot
EnvironmentFile=-/etc/default/networking
ExecStartPre=-/bin/sh -c '[ "$CONFIGURE_INTERFACES" != "no" ] && [ -n "$(ifquery --read-environment --list --exclude=lo)" ] && udevadm settle'
ExecStart=/sbin/ifup -a --read-environment
ExecStop=/sbin/ifdown -a --read-environment
RemainAfterExit=true
TimeoutStartSec=30sec

 

« Failed to start Raise network interfaces – networking.service: Failed with result ‘timeout' »:

Il faut désactiver la configuration par default:

vi /etc/default/networking

On active le paramètre suivant et on le met sur « no »:

CONFIGURE_INTERFACES=no

Puis on redémarre:

reboot

 

Une fois redémarré, Il est possible de visualiser l’état de l’agrégat « bond0 » en affichant le contenu de ce fichier :

cat /proc/net/bonding/bond0

Ethernet Channel Bonding Driver: v3.7.1 (April 27, 2011)

Bonding Mode: load balancing (round-robin)
MII Status: up
MII Polling Interval (ms): 100
Up Delay (ms): 0
Down Delay (ms): 0

Slave Interface: ens160
MII Status: up
Speed: 10000 Mbps
Duplex: full
Link Failure Count: 0
Permanent HW addr: 00:0c:29:ae:79:ef
Slave queue ID: 0

Slave Interface: ens192
MII Status: up
Speed: 10000 Mbps
Duplex: full
Link Failure Count: 0
Permanent HW addr: 00:0c:29:ae:79:f9
Slave queue ID: 0

 

Vérification de l’agrégat:

ifconfig

bond0     Link encap:Ethernet  HWaddr 00:0c:29:ae:79:ef
inet addr:10.148.14.244  Bcast:10.148.14.255  Mask:255.255.255.0
inet6 addr: fe80::20c:29ff:feae:79ef/64 Scope:Link
UP BROADCAST RUNNING MASTER MULTICAST  MTU:1500  Metric:1
RX packets:2467 errors:0 dropped:19 overruns:0 frame:0
TX packets:553 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 txqueuelen:1000
RX bytes:231406 (231.4 KB)  TX bytes:45953 (45.9 KB)

ens160    Link encap:Ethernet  HWaddr 00:0c:29:ae:79:ef
UP BROADCAST RUNNING SLAVE MULTICAST  MTU:1500  Metric:1
RX packets:1235 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0
TX packets:277 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 txqueuelen:1000
RX bytes:115802 (115.8 KB)  TX bytes:22197 (22.1 KB)

ens192    Link encap:Ethernet  HWaddr 00:0c:29:ae:79:ef
UP BROADCAST RUNNING SLAVE MULTICAST  MTU:1500  Metric:1
RX packets:1232 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0
TX packets:276 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 txqueuelen:1000
RX bytes:115604 (115.6 KB)  TX bytes:23756 (23.7 KB)

lo        Link encap:Local Loopback
inet addr:127.0.0.1  Mask:255.0.0.0
inet6 addr: ::1/128 Scope:Host
UP LOOPBACK RUNNING  MTU:65536  Metric:1
RX packets:1920 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0
TX packets:1920 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 txqueuelen:1
RX bytes:142080 (142.0 KB)  TX bytes:142080 (142.0 KB)

 

On peut également voir son bon fonctionnement avec la commande ip:

ip addr

1: lo: <LOOPBACK,UP,LOWER_UP> mtu 65536 qdisc noqueue state UNKNOWN group default qlen 1
link/loopback 00:00:00:00:00:00 brd 00:00:00:00:00:00
inet 127.0.0.1/8 scope host lo
valid_lft forever preferred_lft forever
inet6 ::1/128 scope host
valid_lft forever preferred_lft forever
2: ens160: <BROADCAST,MULTICAST,SLAVE,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc pfifo_fast master bond0 state UP group default qlen 1000
link/ether 00:0c:29:ae:79:ef brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
3: ens192: <BROADCAST,MULTICAST,SLAVE,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc pfifo_fast master bond0 state UP group default qlen 1000
link/ether 00:0c:29:ae:79:ef brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
4: bond0: <BROADCAST,MULTICAST,MASTER,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc noqueue state UP group default qlen 1000
link/ether 00:0c:29:ae:79:ef brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
inet 10.148.14.244/24 brd 10.148.14.255 scope global bond0
valid_lft forever preferred_lft forever
inet6 fe80::20c:29ff:feae:79ef/64 scope link tentative dadfailed
valid_lft forever preferred_lft forever

8 février 2017 /

Par défaut, Ubuntu reçoit sa configuration TCP/IP par le DHCP de votre réseau.
Pour modifier cela et lui donner une adresse ip statique, il suffit de reproduire ces différentes étapes:

On commence par éditer le fichier /etc/network/interfaces :

vi /etc/network/interfaces

#Loopback network interface
auto lo
iface lo inet loopback

# The primary network interface
auto ens160
iface ens160 inet dhcp

On va modifier (ou ajouter si absente) la partie correspondant à notre interface (ici ens160) de cette façon:

# The primary network interface
auto ens160
#iface ens160 inet dhcp
iface ens160 inet static
address 192.168.0.100
netmask 255.255.255.0
network 192.168.0.0
broadcast 192.168.0.255
gateway 192.168.0.1
dns-nameservers 8.8.8.8 8.8.4.4

Si votre version d’Ubuntu est inférieur à 14.04, il faudra plutôt définir le DNS dans /etc/resolv.conf:

vi /etc/resolv.conf

nameserver 8.8.8.8
nameserver 8.8.4.4

Ensuite on retire l’adresse que le DHCP nous a fourni via cette commande:

ip addr flush ens160

Il suffit maintenant de redémarrer notre interface réseau pour recharger la configuration.

ifdown ens160
ifup ens160

Si cela ne fonctionne pas, redémarrez votre machine!