Catégorie : Fedora

7 novembre 2016 /

La commande sudo  permet de fournir à un utilisateur de confiance, un accès avec privilèges sur un système, sans avoir à partager le mot de passe de l’utilisateur root.

Lorsque les utilisateurs ayant des droits sudo, précèdent une commande administrative avec sudo, ils sont invités à entrer leur mot de passe. Une fois authentifié, et en supposant que la commande est autorisée, la commande administrative est exécutée comme si elle est exécutée par l’utilisateur root.

On commence en éditant le fichier /etc/sudoers via la commande visudo:

visudo

On cherche les lignes qui donne le droit sudo au utilisateur du groupe Wheel:

## Allows people in group wheel to run all commands
# %wheel        ALL=(ALL)       ALL

Cette ligne de configuration demandera un mot de passe lors de l’appel de sudo

## Same thing without a password
# %wheel        ALL=(ALL)       NOPASSWD: ALL

Cette ligne de configuration ne demandera pas de mot de passe lors de l’appel de sudo

On supprime le croisillon de la ligne « #%wheel ALL….  » souhaitée pour activer la configuration voulue.

Une fois que l’on a utilisé sudo dans un terminal, on dispose de 20 minutes pour utiliser sudo avec d’autres commandes, sans que la console nous redemande un mot de passe. Pour passer de 20 minute à une journée (en minute):

Defaults env_reset,timestamp_timeout=1440

Pour une durée illimitée, on met « -1 » :

Defaults env_reset,timestamp_timeout=-1

Puis on sauvegarde et on quitte visudo.
Il ne nous reste plus qu’a ajouter l’utilisateur voulu au groupe wheel.

Pour cela nous éditons le fichier /etc/group :

vi /etc/group

Et nous ajoutons le login de l’utilisateur (ici antoine) à qui l’on donne le droit sudo directement dans le groupe wheel:

root:x:0:
bin:x:1:bin,daemon
daemon:x:2:bin,daemon
sys:x:3:bin,adm
adm:x:4:adm,daemon
tty:x:5:
disk:x:6:
lp:x:7:daemon
mem:x:8:
kmem:x:9:
wheel:x:10:starmate,antoine
mail:x:12:mail,postfix
uucp:x:14:

Antoine peut maintenant utiliser sudo pour exécuter des commandes comme si il était connecté en root.

Quelques règles de sécurité

Pour empêcher sudo d’agir ailleurs qu’en mode console, il faut déclarer le paramètre suivant dans le fichier /etc/sudoers lors de son édition avec visudo :

Defaults requiretty

Pour enregistrer dans un fichier de logs spécifique, les actions effectuer via sudo  :

Defaults log_host,log_year,logfile="/var/log/sudoers"

Il peut être également utile de bloquer certaine commande comme « su« , « passwd« , « bash » ou encore « sh« , pour cela il suffit de faire précéder la commande à bloquer par un point d’exclamation « !« .
Dans ce cas, nous allons directement déclarer l’utilisateur, ici Antoine, pour lui donner les droits sudo dans le fichier sudoers (donc sans passer par le groupe wheel) de cette façon, via visudo:

antoine ALL=(ALL) ALL,!/bin/su,!/usr/bin/passwd,!/bin/bash,!/bin/sh

Ce qui aura pour résultat:

sudo su

Sorry, user antoine is not allowed to execute '/bin/su' as root on Centos_server.

 

24 octobre 2016 /

Rien n’empêche une machine de disposer de plusieurs adresses IP, sur des interfaces différentes ou sur une même interface et ceci présente de nombreux avantages dans plusieurs circonstances, par exemple :

  • Pour un serveur web (une IP par site).
  • Pour un serveur quelconque, disposer d’une adresse l’IP dédié à l’administration, et d’une ou plusieurs pour les services.
  • Pour un cluster (une IP par service ou groupe de services).
  • Pour un répartiteur de charge (une IP pour chaque serveur virtuel).

Alias sur Debian

Un alias se configure dans le fichier /etc/network/interfaces.
Pour configurer un alias eth0:0, les lignes suivantes doivent y être ajoutées (et adaptées selon les besoins et votre configuration actuelle):

auto eth0:0
iface eth0:0 inet static
address 192.168.1.70
netmask 255.255.255.0
broadcast 192.168.1.255
network 192.168.1.0

L’alias peut être activé et désactivé comme toute carte avec les commandes ifup et ifdown:

ifup eth0:0
ifdown eth0:0

Alias sur Red Hat

Un alias se configure en créant un fichier dans /etc/sysconfig/network-scripts/ , par exemple ifcfg-eth0:0.
Dans l’exemple de ifcfg-eth0:0, il doit reprendre une structure identique à la configuration de l’interface réseau eth0, excepté l’adresse MAC qui est inutile.
Voici un exemple de contenu :

DEVICE=eth0:0
IPADDR=192.168.1.70
NETMASK=255.255.255.0
NETWORK=192.168.1.0
ONBOOT=yes

L’alias peut être activé et désactivé comme toute carte avec les commandes ifup et ifdown.

Sur les distributions type RedHat, on peut également créer des plages d’IP multiples en affectant cette plage à une interface réseau.
Il devient alors possible, d’un seul coup, de créer autant d’alias que souhaité, à condition que les adresses IP se suivent.

Si on souhaite créer 19 alias sur eth0 allant de l’IP 192.168.1.71 à 192.168.1.90, le fichier /etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0-range0 doit être créé et rempli avec le contenu suivant :

IPADDR_START=192.168.1.71
IPADDR_END=192.168.1.90
CLONENUM_START=0
NETMASK=255.255.255.0

Le paramètre CLONENUM_START indique le numéro d’alias de départ.

L’interface associée doit être arrêtée et démarrée pour que la modification soit prise en compte, soit par ifdown/ifup, soit par le redémarrage du service network.

Le résultat est le suivant :

ifconfig

eth0:0 Link encap:Ethernet HWaddr 00:0C:29:4C:A6:AF
inet adr:192.168.1.71 Bcast:192.168.1.255
Masque:255.255.255.0
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1

eth0:1 Link encap:Ethernet HWaddr 00:0C:29:4C:A6:AF
inet adr:192.168.1.72 Bcast:192.168.1.255
Masque:255.255.255.0
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1

eth0:2 Link encap:Ethernet HWaddr 00:0C:29:4C:A6:AF
inet adr:192.168.1.73 Bcast:192.168.1.255
Masque:255.255.255.0
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1

eth0:3 Link encap:Ethernet HWaddr 00:0C:29:4C:A6:AF
inet adr:192.168.1.74 Bcast:192.168.1.255
Masque:255.255.255.0
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1

eth0:4 Link encap:Ethernet HWaddr 00:0C:29:4C:A6:AF
inet adr:192.168.1.75 Bcast:192.168.1.255
Masque:255.255.255.0
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1

eth0:5 Link encap:Ethernet HWaddr 00:0C:29:4C:A6:AF
inet adr:192.168.1.76 Bcast:192.168.1.255
Masque:255.255.255.0
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1

Etc… jusqu’a eth0:18.

19 octobre 2016 /

Voici méthode qui consiste à démarrer non pas init comme premier processus, mais un shell.

Tout d’abord, au démarrage, quand le menu de grub apparaît (appuyez sur echap si il n’apparaît pas), sélectionnez la ligne de boot sur lequel le système démarre habituellement:

screenshot_centos7-0_starmate_2016-10-15_191840

On va maintenant modifier la ligne de démarrage du système en appuyant sur la touche « e« :

screenshot_centos7-0_starmate_2016-10-15_192623

Sur la ligne commençant par « linux16 /vmlinux….. », nous allons ajouter à la fin « init=/bin/sh » et supprimer « rhgb quiet » :

screenshot_centos7-0_starmate_2016-10-15_194047

On valide les paramètres et on boot en appuyant sur les touches « Ctrl-x » ou bien avec la touche F10.

On arrive très vite dans un shell simple sans mot de passe et avec les droits root:

screenshot_centos7-0_starmate_2016-10-15_193200

On va tout d’abord charger la politique SELinux existante avec cette commande (le -i correspond à « initial policy load ») :

/usr/sbin/load_policy -i

Ensuite, on va remonter « / » en lecture-écriture car il est monté en lecture seule :

mount -o remount,rw /

On peut maintenant passer à la modification du mot de passe root :

passwd root

On ré-étiquette le système (SELinux) pour le prochain redémarrage :

touch /.autorelabel

Il ne reste plus qu’a redémarrer votre CentOS7/RedHat7 pour avoir vous connecter avec le nouveau mot de passe:

exec /sbin/init

17 mai 2016 /

On télécharge sur le site officiel le pilote correspondant ici.

Une fois téléchargé, on rend le fichier exécutable:

chmod +x /home/starmate/Téléchargements/NVIDIA-Linux-x86_64-364.19.run

On passe en root:

sudo su -

On met à jour son système:

dnf update

On installe toute les dépendances:

dnf install kernel-devel kernel-headers gcc dkms acpid

On désactive le pilote « nouveau« :

echo "blacklist nouveau" >> /etc/modprobe.d/blacklist.conf

On modifie lefichier /etc/sysconfig/grub:

vi /etc/sysconfig/grub

Pour y ajouter le paramètre »rd.driver.blacklist=nouveau » sur la ligne correspondant au noyau:

GRUB_CMDLINE_LINUX="rd.lvm.lv=fedora/swap rd.lvm.lv=fedora/root rhgb quiet rd.driver.blacklist=nouveau"

Mise à jour de la configuration de grub2:

grub2-mkconfig -o /boot/grub2/grub.cfg
grub2-mkconfig -o /boot/efi/EFI/fedora/grub.cfg

Suppression du paquet xorg-x11-drv-nouveau:

dnf remove xorg-x11-drv-nouveau

Génération de l’initramfs:

mv /boot/initramfs-$(uname -r).img /boot/initramfs-$(uname -r)-nouveau.img
dracut /boot/initramfs-$(uname -r).img $(uname -r)

On redémarre sans le mode graphique, en init 3:

systemctl set-default multi-user.target
reboot

Une fois redémarré et connecté, on passe root:

sudo su -

On lance le script Nvidia téléchargé au debut:

./home/starmate/Téléchargements/NVIDIA-Linux-x86_64-364.19.run

Une fois que tout est terminé, on repasse en mode graphique, en init 5:

systemctl set-default graphical.target

Et on redémarre:

reboot

4 avril 2016 /

Pensez à déclarer le serveur dés le début dans l’AD pour éviter de patienter durant la réplication!

Avec pour domaine starmate.fr, en contrôleur primaire DC001 (192.168.2.10) et en contrôleur secondaire DC002 (192.168.2.11).

1 – Prérequis

Synchroniser l’heure avec l’adresse ip du contrôleur de domaine (ici DC001):

ntpdate 192.168.2.10

Installation de Samba, Winbind et Kerberos:

yum install samba samba-winbind samba-winbind-clients krb5-workstation krb5-libs oddjob-mkhomedir oddjob

2 – Configuration

Configuration de Kerberos:

vi /etc/krb5.conf

Et on y mets uniquement ça:

[logging]
default = FILE:/var/log/krb5libs.log
kdc = FILE:/var/log/krb5kdc.log
admin_server = FILE:/var/log/kadmind.log

[libdefaults]
default_realm = FR.STARMATE.LOCAL
dns_lookup_realm = false
dns_lookup_kdc = false
ticket_lifetime = 24h
forwardable = yes

[realms]
FR.STARMATE.LOCAL = {
kdc = DC001
kdc = DC002
admin_server = DC001.fr.starmate.local
admin_server = DC002.fr.starmate.local
default_domain = FR.STARMATE.LOCAL
}

[domain_realm]
.fr.starmate.local = FR.STARMATE.LOCAL
fr.starmate.local = FR.STARMATE.LOCAL
[appdefaults]
pam = {
debug = false
ticket_lifetime = 36000
renew_lifetime = 36000
forwardable = true
krb4_convert = false
}

On peut tester nos paramètres avec un compte administrateur du domaine (ici admindevops):

kinit admindevops

Configuration de Samba:

vi /etc/samba/smb.conf

Et on y mets uniquement ça (à adapter suivant votre configuration):

[global]
workgroup = STARMATE-FR
interfaces = 127.0.0.1 eth0
bind interfaces only = true
security = ads
passdb backend = tdbsam
template shell = /bin/bash
template homedir = /home/%D/%U
realm = FR.STARMATE.LOCAL
password server = DC001.fr.starmate.local, DC002.fr.starmate.local
winbind use default domain = yes
winbind enum users = yes
winbind enum groups = yes
winbind refresh tickets = yes
idmap uid = 16777216-33554431
idmap gid = 16777216-33554431
printing = cups
printcap name = cups
load printers = no

3 – Jonction au domaine

Toujours avec notre compte administrateur (ici admindevops) sur le domaine, on va maintenant rejoindre le domaine avec notre serveur:

net join -U admindevops

Pour vérifier que l’on a bien rejoint le domaine:

net ads testjoin

N.B : la jonction au domaine n’est pas instantanée et peut durer quelques minutes.

4 – Authentification avec l’AD

Configuration de Winbind:

authconfig --enablewinbind --enablemd5 --enableshadow --enablewinbindauth --enablelocauthorize --enablemkhomedir --update

On modifie la configuration de PAM:

vi /etc/pam.d/system-auth

Et on y mets uniquement ça (à adapter suivant votre configuration):

#%PAM-1.0
# This file is auto-generated.
# User changes will be destroyed the next time authconfig is run.
auth        required      pam_env.so
auth        sufficient    pam_unix.so nullok try_first_pass
auth        requisite     pam_succeed_if.so uid >= 500 quiet
auth        sufficient    pam_winbind.so krb5_auth krb5_ccache_type=FILE use_first_pass
auth        required      pam_deny.so
account     required      pam_unix.so broken_shadow
account     sufficient    pam_localuser.so
account     sufficient    pam_succeed_if.so uid < 500 quiet
account     [default=bad success=ok user_unknown=ignore] pam_winbind.so
account     required      pam_permit.so
password    requisite     pam_cracklib.so try_first_pass retry=3
password    sufficient    pam_unix.so md5 shadow nullok try_first_pass use_authtok
password    sufficient    pam_winbind.so use_authtok
password    required      pam_deny.so
session     optional      pam_keyinit.so revoke
session     required      pam_limits.so
session     [success=1 default=ignore] pam_succeed_if.so service in crond quiet use_uid
session     required      pam_unix.so
session     required      pam_mkhomedir.so skel=/etc/skel umask=0077
#session     required      pam_oddjob_mkhomedir.so skel=/etc/skel umask=0077     => Decommentez si votre serveur est un RHEL7 ou Centos 6-7

Activation des services:

service smb start
service winbind start
service oddjobd start

Afficher la liste des groupes d’Active Directory :

sudo wbinfo -g

Afficher la liste des utilisateurs d’Active Directory :

sudo wbinfo -u

Création du répertoire d’accueil des ~/home et activation du démarrage de winbind, samba et oddjob:

mkdir /home/STARMATE-FR
chcon --reference=/home /home/STARMATE-FR
chkconfig smb on
chkconfig winbind on
chkconfig oddjobd on

Vous devriez maintenant pouvoir vous connecter avec un compte du domaine AD 2012.

5 – Limitation d’accès

Pour filtrer les utilisateurs qui se connecte sur le serveur par groupe,  il faut modifier le fichier /etc/security/pam_winbind.conf et ajouter les groupes désirés (ici le groupe « groupe_des_admins »):

vi /etc/security/pam_winbind.conf

Puis on ajoute/modifie le paramètre suivant:

require_membership_of = groupe_des_admins

Pour déclarer plusieurs groupes, il faut faire une séparation avec une virgule.

Puis, si on veut donner le droit à la commande sudo à ce groupe:

visudo

et on y ajoute cette ligne:

%groupe_des_admins ALL=(ALL) ALL